Par le passé, et ce à deux reprises, des habitants avaient eu l’occasion d’intervenir en toute fin de séance de Conseil. Ces interventions étaient inscrites au Procès-Verbal, sans que personne n’y trouve à redire (PV du 21/06/2024 rédigé par Mme SOHET et PV du 17/10/2024 rédigé par moi-même). Pourtant, l’intervention d’un habitant a été supprimée du PV du 5 février à la demande de la majorité des membres du Conseil, qui ont brandi un aspect réglementaire pour justifier cette suppression. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas l’avoir évoqué pour les précédentes interventions d’habitants ?
Il faut dire que cette intervention n’était pas tendre avec M. le Maire. Mais faut-il préciser que cette intervention avait bien sûr été autorisée par le Maire lui-même, et qu’il avait également le pouvoir de l’interrompre à tout moment ?
Mais ce qui me gêne profondément dans cette histoire, c’est que ces mêmes élus ont ensuite accepté, sans émettre la moindre protestation, le fait que M. le Maire décide de ne pas répondre aux questions que j’avais préparées en échangeant avec vous.
C’est pourtant un droit fondamental des conseillers que de pouvoir poser des questions en séance et surtout d’obtenir des réponses. Cet aspect réglementaire là ne compte-t-il donc pas ? Deux poids, deux mesures.
Voici donc l’intervention qui a été censurée lors de la séance du 8 avril dernier. Vous pouvez lire le PV approuvé ici.
M. …, qui était dans le public, demande la parole. M. TAECK, après avoir hésité, décide de lui laisser la parole avant de lever la séance.
M. …, au sujet des heures de l’adjoint technique, s’étonne, et dans la mesure où il s’agit d’un CDI, qu’on ne peut pas modifier le nombre d’heures travaillées de la sorte, aussi facilement. M. … s’étonne que M. le Maire ait parlé de l’autorisation des parents concernant cet employé, et demande si, dans la mesure où M. le Maire a indiqué que cet employé était handicapé, si le poste avait été aménagé comme il se doit, en vertu de la loi.
M. … pose la question de savoir si le prêt pour le financement des travaux de l’église Saint-Jean-Baptiste était justifié et si cela n’aurait pas pu être une source d’économie plutôt que de modifier le nombre d’heures de travail de l’adjoint technique.
M. … termine : « Une autre chose que j’ai remarqué ce soir et qui m’a surpris, c’est que lorsqu’on vous pose une question, Monsieur le Maire, et lorsque ça concerne la gestion de la commune et non pas l’activité du secrétaire de mairie, c’est le secrétaire de mairie qui répond pour vous. Je pense que là, il y a confusion […]. Je pense qu’un petit peu de clarté fera du bien dans la commune de Favières, dans l’intérêt des habitants de Favières et surtout dans l’intérêt de leurs impôts. »